
« J’ai une grande chance, je ne ressens jamais de trac avant les concerts. Le fait d’avoir commencé très jeune, avec l’insouciance de l’âge, j’ai abordé tous les évènements sans réellement me rendre compte de l’impact. Même lors du concert devant la reine, face à la foule dans le jardin du Buckingham palace, les caméras, les hélicoptères qui tournaient, les écrans géants qui permettaient à plus de 50 000 personnes d’assister en direct au concert, j’ai su profiter de ce moment d’exception sans ressentir de stress. Mais aussi, je travaille énormément toutes les pièces que j’ai à jouer, me permettant d’aborder les concerts en totale confiance. J’ai vu de nombreux musiciens qui, 10 minutes avant de rentrer sur scène, travaillent les passages difficiles pour se rassurer. C’est trop tard, si l’on n’est pas sûr d’assurer une prestation professionnelle, il vaut mieux ne pas jouer en public. »
« Dans la plupart, oui. Cette technique permet de me libérer de certaines contraintes physiques pour pouvoir me consacrer essentiellement à la musicalité, au phrasé. J’ai rencontré certaines personnes qui n’étaient pas d’accord avec le fait d’utiliser cette technique dans des pièces du 18ème siècle, période où la respiration continue n’était pas connue. Mais si l’on veut rester totalement dans cette logique, nous ne pourrions pas non plus jouer avec nos instruments actuels, mais uniquement sur des instruments anciens. »
« J’aime la musique, toute la musique, tous les styles. Malgré les critiques de certains comme : tu es un musicien classique, tu vas te perdre en te diversifiant…, ce n’est pas ton style…, Etc… J’ai créé un septet avec des amis, j’ai financé moi-même la production de ce CD, ce qui m’a permis de vivre une nouvelle expérience de musicien, l’improvisation, le partage avec mes amis autour d’un grand nom du Jazz comme Benny Goodman. On a joué aussi dans de nombreux concerts, de grands moments ! Mais je reste toujours fidèle au répertoire classique, ce seront mes prochains enregistrements. »
« J’ai eu encore une fois une chance inouïe, je n’aurais jamais cru un jour être dans une aventure pareille. Il y a 4 ans, la société Conn-Selmer m’a demandé de participer à l’élaboration d’une nouvelle clarinette Sib, un modèle professionnel mais dans une gamme de prix abordable. J’ai apporté mon expérience de la scène et fixé les objectifs en terme de projection, de facilité de jeu, de justesse, de mise en oeuvre rapide tout en gardant une grande fiabilité. Tout ce qu’un musicien pro demande à un bon instrument. Le résultat : la L210S « Bliss ».